Du 3 au 8 août 2008, à Mexico, avait lieu le 17e congrès international sur le sida, auquel participaient 175 travailleuses et travailleurs du sexe venus d'un peu partout dans le monde. Ceci est le reportage photos réalisé par Stella qui a participé à cette conférence.
Au congrès AIDS 2008, le logo du mouvement des travailleuses du sexe intègre le symbole du VIH, le drapeau mexicain et le travail du sexe, représenté par une jambe en talon haut. Photo : Stella.
L'animatrice est Alejandra Gil d'Aproase (Mexico). Pour en savoir plus sur la pré-conférence. Photo : Stella.
> Déclaration du mouvement des travailleuses et travailleurs du sexe/Sex Workers' Declaration
De gauche à droite : Hei Jin (Corée du Sud), Maria Nengeh Mensah (Montréal), une travailleuse du sexe du Cambodge (Womens Network for Unity). 2è rangée : une autre travailleuse du sexe du Cambodge (Womens Network for Unity) et Marisse (New York). Photo : Stella.
La première marche internationale contre la discrimination et l'homophobie/the 1st International March against Stigma, Discrimination and Homophobia. Photo : Stella.
La première marche internationale contre la discrimination et l'homophobie/the 1st International March against Stigma, Discrimination and Homophobia. Photo : Marie-Eve Gauvin.
Avant la Marche du 2 août. Photo : Stella.
> Video: An interview with Robyn Few of SWOP-USA
Marie-Ève Manseau-Young et Maria Nengeh Mensah (Montréal). Photo : Marie-Eve Gauvin.
Jane, l'une des mannequins vedette de Daspu, une griffe de mode créée par Davida (Brésil), à la Marche du 2 août. Photo : Stella.
À la première marche internationale contre la discrimination et l'homophobie à Mexico le 2 août 2008. At the 1st International March against Stigma, Discrimination and Homophobia, in Mexico, August 2nd, 2008. Photo : Marie-Eve Gauvin.
À gauche : Gulnara et Irina du Silver Rose (Kirghizstan) à la Marche du 2 août. Photo : Stella.
> L'APNSW reçoit le Prix international de l’action contre le VIH/sida et pour les droits humains 2008
La bannière du Network of Sex Work Projects. Les raids de sauvetage violent les droits humains des travailleuses du sexe! À gauche : Pascale Robitaille de Stella à la Marche du 2 août. Photo : Stella.
Définition de raids ou opérations de sauvetage selon le Bad Girls Dictionary d'Empower (Thaïlande) :
Job de sauvetage : action policière avec caméras télé et reporters où l'on voit plusieurs femmes assises à terre qui tentent de se cacher des caméras ou qui ont une bande noire sur les yeux comme les criminels à la télé. Quand le sauvetage est fini, la plupart d'entre nous avons accumulé des dettes que nous rembourserons avec notre travail aussitôt que nous seront libérées.
> Vidéo : Caught between the tiger and the crocodile...
> Sing along to stop raids and rescues of sex workers from Asia Pacific Network of Sex Workers STAR WHORES cultural action group/Karaoké contre les raids
RedTraSex à la Marche du 2 août. Photo : RedTraSex
En 2007, Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'ONU, a signé une déclaration en faveur de la décriminalisation des travailleuses et travailleurs du sexe à l'échelle globale. C'est peut-être la raison pour laquelle Peter Piot de l'ONUsida a refusé de lui adresser la parole durant la cérémonie d'ouverture... Lire notre article sur celle-ci. Photo : Stella
Au centre des médias pendant la cérémonie d'ouverture de la conférence. Photo : Stella.
Pendant la conférence, Rachel Wotton, porte-parole de Scarlet Alliance, présentait la recherche HIV prevention strategies within the Australian sex worker population - an overview of successful implementation (voir son Powerpoint).
Au centre des médias pendant la cérémonie d'ouverture de la conférence. En rouge : Alejandra Gil. Sa fille est à sa droite. Photo : Stella
Dans le Village global. Avec un t-shirt rose : Claire Thiboutot, ex directrice générale de Stella. Photo : Stella
Lire notre article sur l'Honey Bee Show présenté dans le Village global. De gauche à droite : Claire Thiboutot, ex directrice générale de Stella, et Ping Pong d'Empower. Photo : Stella.
The women of EMPOWER created the Honey Bee Show to share what they had learned with their peers and clients. The Honey Bee Show consists of two twenty-minute skits, and it emphasizes HIV/AIDS prevention through condom use. During the show, no spoken language is used. Instead, actors use creative costumes and humorous body language. Additionally, the show requires no stage and few props. It can be performed anywhere. The Honey Bees appear all over Bangkok--in the street, in go-go bars and on public transportation. They hope to expand their program to include other key areas throughout Thailand.
> Les poupées migrantes/the migrant dolls et le Bad Girls Dictionary d'Empower
Au 1er plan : Anna-Louise Crago, une alliée de longue date de Stella, avec des militantes d'Empower. Voir sa dernière publication : Our Lives Matter: Sex Workers Unite for Health and Rights. Photo : Stella
TODAS LAS MUJERES, TODOS LOS DERECHOS (Toutes les femmes, tous les droits)
Photo : Marie-Eve Manseau-Young et et Marie-Eve Gauvin.
TODAS LAS MUJERES, TODOS LOS DERECHOS (Toutes les femmes, tous les droits)
Photo : Marie-Eve Manseau-Young et et Marie-Eve Gauvin.
Marie-Eve Gauvin, Maria Nengeh Mensah et Claire Thiboutot. Photo : Marie-Eve Manseau-Young.
TODAS LAS MUJERES, TODOS LOS DERECHOS (Toutes les femmes, tous les droits)
TODAS LAS MUJERES, TODOS LOS DERECHOS (Toutes les femmes, tous les droits)
Photo : Marie-Eve Manseau-Young et et Marie-Eve Gauvin.
Au party de l'Open Society Institute. L'OSI est un allié du mouvement de défense des droits des travailleuses et travailleurs du sexe. Photo : Stella
De gauche à droite : Marie-Ève Gauvin, Marie-Ève Manseau-Young et Maria Nengeh Mensah. Photo : Stella
Camille Cabral, dermatologue d'origine brésilienne, est la créatrice de Prévention Action Santé Travail pour les Transgenres (PASTT). Photo : Stella
Le clou de la soirée fut certainement cette demi-heure de break dancing réalisée sur la musique des mariachis qui devaient jouer en accéléré. Le groupe de danseurs sont des jeunes tout à fait impressionnants qui utilisent le Hip Hop et le break dancing pour faire de la prévention auprès de leurs pairs, des membres de gangs ou des jeunes de la rue.
Photo : Marie-Eve Manseau-Young et et Marie-Eve Gauvin.
L'Asia Pacific Network of Sex Workers (APNSW) est le lauréat du Prix international de l’Action contre le VIH/sida et pour les droits humains 2008 décerné par le Réseau juridique canadien VIH/sida et Human Rights Watch. Sex Workers Group Wins HIV and Rights Award: Asia Pacific Network of Sex Workers Honored at AIDS Conference. Photo : Stella.
> Le kiosque de l'APNSW - Whore Revolution Now
> Pour arrêter le trafic, décriminalisez le travail du sexe
> Vidéo : Caught between the tiger and the crocodile...
Photo : International AIDS Society. Une affiche dit "Want to rehabilitate me?" Voici la définition d'un centre de réhabilitation selon le Bad Girls Dictionary d'Empower (Thaïlande) :
Une autre sorte de prison pour les jeunes ou les femmes qui ont commis des crimes mineurs (jeter ses ordures par terre ou prostitution) ou pour les migrantes avant d'être déportées. Les activités obligatoires à la réhabilitation sont des hobbys du genre couture, bricolage, tressage, jardinage, coiffure, arrangement de fleurs ou création de paniers, rien qui garantisse une job par la suite. Les prisonnières perçoivent ces "formations" comme une sentence de la Cour qui les punit pour une durée de 6, 12 ou 18 mois.
> L'APNSW reçoit le Prix international de l’action contre le VIH/sida et pour les droits humains 2008
Une affiche du kiosque de l'Asia Pacific Network of Sex Workers. Photo : Marie-Eve Gauvin
Dans le Village global, au kiosque du Womens Network for Unity (Phnom Penh) : une transsexuelle du Cambodge et une femme du Vietnam. La transsexuelle est l'une des trois seules transsexuelles de sa génération à avoir survécu au génocide des Khmers rouges. En 2008, le génocide des transsexuelles cambodgiennes devrait être reconnu par la Cour des crimes de guerre. Photo : Stella.
> Pisey Ly du Cambodge parle des droits des travailleuses du sexe/Hear Pisey Ly, an organizer and human rights activist from Cambodia
> Mony Pen - Women with HIV: 'My Husband Infected me with HIV'
> Video: Caught between the tiger and the crocodile...
Photo : Marie-Eve Gauvin. Dans le kiosque du Womens Network for Unity, les Barbies-victimes-de-trafic disent :
- No ARV is taking my life
- Our families rely on our profession, and you?
- US governement must stop abuse of Sex Worker's human rights!
- Closed brothels = increase of HIV
- UN law does not protect our human rights
- Rehabilitation Center is not a solution
- I care about my children's future
- Enough of abuses and mistreatment
- We are not the problem, we are the solution
> Video: Caught between the tiger and the crocodile...
> Sauvez-nous des sauveurs!
Labour sans frontieres est un projet que réalise Empower avec des migrantes qui racontent leur histoire puis créent une poupée qui les représente. L'un des buts est de faire comprendre à la population que les migrantes illégales sont des êtres humains plutôt que des criminelles et que leurs droits devraient être protégés. Ces migrantes rêvent de pouvoir voyager sans être étiquetées comme des criminelles. Leurs poupées portent donc toutes quelque chose qui symbolise la liberté dont elles rêvent : un passeport. Ces poupées sont offertes en adoption. Photo : Stella.
> The journey to freedom - Empowering people through art and imagination
Selon le Bad Girls Dictionary d'Empower, les travailleuses du sexe migrantes sont des femmes courageuses qui traversent des montagnes, des rivières et des ponts pour offrir une meilleure vie à leur famille et à elles-mêmes.
> Empower - Crossing invisible lines
> Honey Bee Show d'Empower