par Marie-Eve Gauvin
Apprendre à naviguer sur la vague immense d’une conférence internationale
9h00 am. Je fais mon entrée sur le site immense de la conférence AIDS 2008. On sent l’effervescence des grands événements qui s’installe. Ça me rappelle un peu l’animation des marchés du dimanche quand les paysan-nes des villages descendent vers la ville pour y vendre leurs produits.
Loin de moi l’idée de comparer l’événement AIDS à un marché du SIDA, mais y a quand même cette ville temporaire qui commence à prendre forme sous mes yeux. Les kiosques prennent vie, les murs sont tapissés d’affiches, une équipe d’innombrable bénévoles essaie de se multiplier afin de répondre aux demandes qui fusent de toutes parts. Le site est gigantesque et ça me prendra quelques aller-retours, détours et jurons pour me familiariser avec l’environnement. Nous sommes sur le site de l’hippodrome de Mexico. Les passerelles installées sur les tapis de fausse pelouse qui verdissent le terrain environnant longent donc la piste des cavaliers en selle… SPÉCIAL. Lire la suite.