Les changements au Code canadien du travail dans le projet de loi C-4 éliminent les protections existantes pour le système reproducteur des travailleuses de la fonction publique fédérale. Une analyse détaillée du projet de loi révèle qu'elles n'auront plus le droit de refuser un travail dangereux qui les exposerait à des solvants organiques, des produits mutagènes, tératogènes ou cancérigènes, ou des radiations ionisantes, des bactéries et des virus.
Offert avec des sous-titres en plusieurs langues, dont le français, Ruines raconte l’histoire d'une trentaine de femmes qui ont été persécutées, présentées comme des « prostituées infectées par le VIH » et accusées d'avoir délibérément infecté des « pères de famille », lors d'une révoltante campagne politique orchestrée à la veille des élections de mai 2012 en Grèce. Pour en savoir plus. Merci de faire un don pour aider ces femmes dans le combat juridique qui les attend.
Rappelons que la criminalisation des personnes séropositives se passe aussi au Canada et aux États-Unis, entre autres.
Cette vidéo permet d'entendre de troublants témoignages de personnes électrosensibles dont la santé et la vie sont sérieusement affectées par les nouveaux compteurs dits "intelligents" et les routeurs qu'Hydro-Québec est en train d'installer. Outre les effets sur la santé, ces compteurs sont au coeur d'autres enjeux qui touchent l’économie, la hausse des coûts, le piratage, la vie privée et des risques d'incendie. Ce qui explique pourquoi le mouvement contre ces nouveaux compteurs prend de l’ampleur : des dizaines de groupes de citoyen-nes de partout au Québec réclament un moratoire ainsi que le droit de refuser ce nouvel appareil sans payer les frais exigés par la société d’État : 98$ pour l’installation dite obligatoire (alors que vous pouvez la refuser) d’un autre type de compteur (ou 137$ après avoir reçu un avis de 30 jours), plus 206$ par année pour qu’un représentant vienne lire le compteur chez vous.
Et si vous risquiez la prison pour quelque chose que vous ne pouvez pas changer? Quatre profils représentatifs de la complexité de cette question.
La première est une Québécoise accusée par son ex partenaire violent de ne pas avoir divulgué son statut sérologique au tout début de leur relation qui a duré quatre ans. La seconde est une jeune femme qui a choisi de ne pas intenter de poursuites contre l’homme qui lui a transmis le VIH et qui ne lui avait pas divulgué son statut. La troisième est une femme autochtone qui a été victime de stigmatisation et de violence, et qui se bat pour faire respecter ses droits et ceux de sa communauté. La quatrième est une mère issue d’une communauté latino qui jette un regard aigu sur les défis rencontrés par les femmes séropositives en matière de divulgation du VIH.
L’Accord économique commercial et global avec l’Europe (AÉCG) est une nouvelle génération de traités de libre-échange entre pays du Nord. Les visées de cet accord, qui serait le plus ambitieux jamais négocié par le Canada, vont non seulement plus loin que l’ALÉNA, mais elles sont aussi plus préoccupantes : pour la première fois, on négocie des domaines entiers relevant de la juridiction des provinces et des pouvoirs municipaux qui représentent des services publics majeurs. Selon la dernière version du texte de l’accord, rendue accessible grâce à une fuite, les services en matière de santé, d’éducation, d’électricité, de télécommunications, d’eau potable, de culture, et les marchés publics qui y sont associés, font l’objet de tractations.
Plus que de chercher un plus grand accès aux marchés européens, encore moins de créer de l’emploi ici, les promoteurs de l’AÉCG ne visent qu’à attirer les capitaux étrangers et donner libre accès à nos ressources aux puissantes multinationales européennes. À quel prix? Pour en savoir plus, consultez cet argumentaire du Réseau québécois sur l'intégration continentale.
Chaque jour, en Alberta, l'industrie pétrolière produit près de deux milliards de litres de déchets toxiques, soit 720 piscines olympiques. Plus de 170 km2 de boues toxiques couvrent le nord de l'Alberta. Pour en savoir plus, rejoignez le groupe Facebook Ensemble contre les sables bitumineux!
Salaires de misère, heures supplémentaires excessives, exposition à de multiples produits toxiques…, les conditions de travail dans les usines chinoises fabriquant des jouets pour le groupe Mattel – Barbie ou Fisher Price – sont jugées indignes par des organisations chinoises et européennes, qui ont enquêté sur place. Ce qui n’empêche pas le leader mondial du secteur de prétendre que ses produits sont conçus dans des conditions socialement responsables. Visite virtuelle dans une usine chinoise.
Au Cambodge, les évanouissements se multiplient dans les usines d'habillement. Des dizaines, voire parfois des centaines de travailleuses, tombent en syncope simultanément. Des faits de ce type se sont produits dans des usines où se fournissent H&M, Zara, Gap et Levi Strauss & Co. Ce phénomène a touché 2 400 travailleuses en 2011 et se perpétue en 2012. Ces évanouissements sont notamment liés à un déficit calorique chronique des travailleuses dont le salaire ne permet pas de s'alimenter correctement. Pour en savoir plus.
Ce n'est pas parce qu'on attendait mer et monde de la ministre de la Condition féminine du Canada sous le gouvernement Harper. N'empêche qu'on est nombreuses et nombreux à ressentir du dégoût envers le fait que Rona Ambrose ait voté pour la motion 312. Celle-ci demandait que soit mis sur pied un comité spécial de la Chambre des communes dans le but d'examiner si la définition d'« être humain » du Code criminel devrait être élargie pour inclure les foetus, ouvrant ainsi la porte à une recriminalisation de l'avortement et à bien plus encore. Dites-lui ce que vous en pensez par courriel ou via Twitter. Déjà un groupe Facebook et des pétitions exigent sa démission (en français et en anglais).
Doit-on tourner à droite ou à gauche? Notre déclin démographique nous mènera-t-il à la catastrophe? Doit-on rapidement payer la dette? Avec quel modèle économique devons-nous affronter les défis de la mondialisation? Ce documentaire propose un débat entre la gauche et la droite québécoise. S'affrontent des "solidaires" - Omar Aktouf, Claude Béland et Léo-Paul Lauzon - des "lucides" - Pierre Fortin, Claude Montmarquette et André Pratte - le patronat - Diane Bellemare du Conseil du patronat du Québec - des syndicats - Claudette Carbonneau de la CSN et Henri Massé de la FTQ - des politicien-nes - Philippe Couillard, Françoise David, Sylvain Simard et Gilles Taillon. Il y a beaucoup de travail dans ce documentaire réalisé par Martin L'Écuyer et Louis-Paul Legault (77 minutes, 2012) dont voici la page officielle. À voir.