Les créateurs de Dettocracie, vu par plus de deux millions de personnes, reviennent avec Catastroïka qui traite des conséquences de la liquidation sauvage des services publics de la Grèce. À partir d'exemples de privatisations à Londres, Paris, Berlin, Moscou et Rome, Catastroïka essaie de prévoir ce qui va se passer si le même modèle s'applique à un pays sous surveillance économique tel que la Grèce.
Des expériences toujours désastreuses pour les citoyen-nes, les travailleurs(euses) et les États. Les services publics privatisés se dégradent alors que leur prix augmente de 100% voire de 200%. Comme il n'y a pas de compétition possible, privatiser l'eau, l'électricité, les trains, l'éducation, etc., c'est inviter les multinationales à arnaquer les populations, comme Enron l'a fait en Californie. La réglementation de ces marchés, c'est l'application de la démocratie à l'économie.
Le choix est clair : soit nous contrôlons ces monopoles, soit ils nous contrôlent. Alors que la crise mondiale créée par le secteur privé devient un prétexte pour attaquer les actifs publics, et que leur privatisation est présentée comme étant nécessaire pour faire face à la dette, l'option la plus sensée est de résister.
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