Voici des extraits du très intéressant et accessible rapport intitulé Biens communs – La prospérité par le partage (novembre 2010) :
« Les biens communs sont le secret bien gardé de notre prospérité. Chacun les rencontre quotidiennement, en tous lieux. Chacun y a constamment recours dans ses activités économiques, en famille, en politique ou au cours de son temps libre. Ils font partie des présupposés tenus pour évidents de la vie sociale et économique, et demeurent pourtant largement invisibles. Ce sont leurs « cadets » qui retiennent entièrement l’attention du public : les biens privés, qui voyagent des usines aux centres commerciaux pour inonder les consommateurs, et les biens publics, planifiés et inaugurés un peu partout par les maires et chefs de gouvernement. La pensée économique est focalisée sur le va-et-vient de l’accumulation des biens privés. Le peu d’attention qui lui reste est consacré aux flux et aux reflux du budget de l’État, qui servent à payer les biens publics. Les biens communs, quant à eux, vivotent en marge des débats sur la prospérité de nos sociétés – et pourtant nul ne saurait s’en passer. »
« Le principe d’une économie fondée sur les biens communs : tous les acteurs ont la même influence et peuvent s’investir avec des droits égaux. Le principe d’une société fondée sur les capitaux : l’argent décide. Plus d’argent = plus d’influence. »