Rachats de grands journaux – le Wall Street Journal aux États-Unis, Les Échos en France – par des hommes fortunés habitués à plier la vérité au gré de leurs intérêts, médiatisation outrancière de Nicolas Sarkozy, cannibalisation de l’information par les sports, la météo et les faits divers, le tout dans une débauche de publicités : la «communication» constitue l’instrument de gouvernement permanent des régimes démocratiques. Elle est, pour eux, ce que la propagande est aux dictatures. Dans un entretien accordé à Daniel Mermet, Noam Chomsky analyse ces mécanismes de domination et les replace dans leur contexte historique. Il rappelle que les régimes totalitaires se sont appuyés sur les ressorts de la communication publicitaire perfectionnés aux États-Unis au lendemain de la première guerre mondiale. Au-delà, il évoque les perspectives de transformation sociale dans le monde actuel, et ce à quoi pourrait ressembler l’utopie pour ceux et celles qui, malgré la pédagogie de l’impuissance martelée par les médias, n’ont pas renoncé à changer le monde.
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