Les Scholars for 9/11 Truth (Savant-es pour la vérité sur le 11.09) rassemblent 200 expert-es et scientifiques oeuvrant dans des champs aussi divers que la physique, l'ingénierie, les affaires militaires, l'économie, l'histoire et la psychologie. Ces personnes analysent les faits ayant eu lieu le 11 septembre 2001 d'après les principes de la physique, de l'ingénierie et du raisonnement scientifique en général. Si on se donne la peine de revoir les faits sous cet angle, la version officielle donnée par le gouvernement des États-Unis et répercutée par les médias de masse apparaît impossible à soutenir. Nul besoin d'être "anti-Bush" ni d'être aveuglé par des biais idéologiques pour en arriver à une telle conclusion.
L'un des membres des Scholars for 9/11 Truth, Brad Waddell, se présente comme un conservateur républicain, tout comme l'est George Bush. Passionné par les techniques de démolition de bâtiments, il souhaitait mieux comprendre comment trois tours avaient pu s'écrouler si rapidement suite à l'impact de deux avions. Il s'est procuré les films déjà diffusés à la télévision sur l'attaque du World Trade Center (WTC). En se les repassant encore et encore, il n'a pu qu'en venir à la conclusion que la version officielle ne peut pas tenir debout à moins de changer les principes sur lesquels se fondent la physique et l'ingénierie. Voici un court résumé de l'analyse qu'il fait dans cette vidéo (sous-titrée en français).
Comment a-t-il pu être possible aux tours du WTC de s'écraser alors qu'elles ont été construites pour résister à l'impact d'avions et à des vents violents? Le crash des avions a causé des incendies, mais pas aussi chauds que la version officielle veut nous le faire croire. Il y avait plus de fumée que de feu, ce qui signifie que celui-ci manquait d'oxygène. Même si le feu avait mieux pris, on a vu des tours brûler pendant une vingtaine heures sous un feu beaucoup plus nourri. La structure de ces édifices est toujours restée debout. En fait, avant l'écrasement des tours et de l'édifice 7 de 47 étages du WTC, jamais des édifices soutenus par une structure en acier ne s'étaient écroulés ainsi suite à un incendie. Comment les tours du WTC ont-elles pu s'écrouler après environ une heure d'un feu de boucane? Non seulement c'était la première fois qu'on voyait une tour s'écrouler de cette façon, mais ce sont deux tours de même que l'édifice 7 situé deux coins de rue plus loin qui se sont effondrés comme des châteaux de cartes le même jour. C'est d'une improbabilité ahurissante.
Cette vidéo fait aussi entendre des témoignages de survivant-es et de pompiers. Beaucoup ont entendu des explosions. Certain-es ont même été blessés par celles-ci. Dans les films, on voit aussi ce qui semble être des explosions se produisant à différents étages des tours. Dans l'une des tours, la première explosion a eu lieu tout en bas, juste un peu avant le crash de l'avion. Quand les pompiers sont arrivés, ils ont été étonnés de voir l'état du rez-de-chaussée. Toutes les fenêtres étaient en morceaux, comme s'il y avait eu une explosion. Le crash de l'avion beaucoup plus haut n'a pas pu causer ça.
La vitesse à laquelle les tours se sont écrasées est particulièrement ahurissante. Elles se sont écroulées en quelques secondes (10 et 11 secondes pour les tours, 6,5 pour l'édifice 7). Une balle lancée du haut des tours ne serait pas arrivée en bas plus vite qu'elles, alors que les tours avaient des tonnes d'acier pour les maintenir, pas seulement du vide sous elles. L'énorme nuage de poussière qui a suivi l'écrasement des tours avait la puissance d'une tornade.
Les décombres du WTC ont brûlé pendant des semaines à une température très élevée. Des personnes ayant participé au nettoyage de Ground Zero ont rapporté avoir vu de l'acier en train de fondre plus d'un mois après le 11 septembre. L'acier ne peut fondre qu'à 2.860 degrés F. Il est impossible que des incendies causés par deux crashes d'avion chargés de kérosène aient pu brûler pendant aussi longtemps et à une température qui aurait permis de faire fondre l'acier.
Une explication plausible est qu'on a utilisé un explosif à base de thermite, selon Steven E. Jones, professeur de physique à la Brigham Young University (BYU) et l'un des deux fondateurs des Scholars for 9/11 Truth. Ce n'est pas un produit qu'utilisent les entreprises de démolition, mais l'armée, si. Notons qu'en septembre 2006, après 21 ans passés à la BYU, on interdisait à M. Jones de continuer d'y enseigner la physique.
On s'est vite débarrassé des débris du WTC sans même les analyser. On les a revendus au poids en Asie sans rien conserver. Le vol d'une banque locale, le crash d'un avion sont étudiés dans les détails et on conserve les preuves recueillies. Pourquoi n'a-t-on pas agi de cette façon ici, alors qu'il est primordial de comprendre ce qui s'est passé au WTC ne serait-ce qu'afin de s'assurer de construire des édifices qui ne s'écraseront jamais plus ainsi?
Autre chose : l'édifice 7, qui logeait entre autres le maire de New York, la CIA et l'US Secret Service, s'est aussi écrasé comme un château de cartes quelques heures après les tours. Avant qu'il ne s'écrase, on entend le maire dire qu'il va s'écraser, alors que rien ne porte à croire que ce sera le cas. Il s'est écrasé comme le font les édifices démolis par des pros de la démolition, en commençant par s'effondrer par le milieu.
Des survivants rapportent qu'au cours des semaines qui ont précédé le 11 septembre, des travaux ont été effectués dans des étages des tours du WTC qu'on vidait pour des raisons de "sécurité". Les travaux qui ont été effectués étaient bruyants. Un survivant raconte qu'il est allé voir ce qui se passait à l'étage au-dessus parce que ça brassait pas à peu près au-dessus de sa tête. Il a été ahuri de voir que cet étage était vide et sans aucun signe qu'on y effectuait des travaux. Travaillait-on plutôt au niveau de la structure de la tour? De plus, au cours de la dernière fin de semaine précédant le 11 septembre, pendant deux jours, tout le courant électrique des tours a été coupé, ce qui ne s'était jamais produit avant au WTC. Ni caméras ni mesures de sécurité ne fonctionnaient. Plein de personnes étrangères au WTC sont venues effectuer des travaux, soit disant pour changer les câbles Internet. Au cours des 5 derniers jours avant le 11 septembre, les chiens qui participaient aux mesures de sécurité - et qui étaient capables d'identifier les odeurs d'explosifs - n'ont pas été amenés au WTC. Chaque matin de la dernière semaine, il y avait plein de poussière partout dans le WTC. Pour installer des explosifs, les démolisseurs doivent faire des trous dans la structure de l'édifice à démolir. Était-ce la cause de toute cette poussière?
Depuis 6 mois, le WTC était géré par une entreprise privée qui avait pris soin de l'assurer contre les attaques terroristes. Son contrat incluait aussi une clause qui lui donnait le droit de reconstruire le WTC s'il était détruit. Il a été très rentable pour cette entreprise que le WTC soit détruit. Elle a été largement compensée par la compagnie d'assurances. Notons aussi que les tours étaient devenues des éléphants blancs.
Brad Waddell et les autres membres des Scholars for 9/11 Truth sont convaincus que les recherches qu'ils ont faites jusqu'ici prouvent que le gouvernement Bush n'a pas été honnête concernant ce qui est arrivé à New York et à Washington le 11 septembre 2001. Ces expert-es ont établi que le WTC a subi des démolitions contrôlées. Notons qu'un millionnaire a lancé le défi de prouver que les tours n'ont pas été démolies par des explosions. Le million $ que recevrait toute personne qui y arriverait n'a pas encore été réclamé. La plupart des membres de l'association ne croient pas non plus à la version officielle concernant ce qui est arrivé au Pentagone, aucune trace d'avion n'ayant été retrouvée, entre autres faits troublants. Parce que là aussi, ceux-ci ne manquent pas.
En septembre 2006, trois professeurs membres des Scholars for 9/11 Truth ont été menacés de perdre leurs postes de chercheurs et de professeurs dans autant d'universités, à moins de cesser d'étudier ce qui s'est passé le 11 septembre. Des magazines nationaux tels que le Time et l'U.S. News ont aussi écrit que les personnes qui doutent de la version officielle du gouvernement auraient besoin de se faire traiter par des psychologues. Le National Institute of Standards and Technology (NIST) and Popular Mechanics, une institution du gouvernement, a aussi publié des articles visant à soutenir la version officielle.
"Cette rafale d'activités suggère que le gouvernement est en train de devenir désespéré dans ses efforts pour taire la vérité sur le 11 septembre à la population des États-Unis", a dit James H. Fetzer, l'autre fondateur de Scholars for 9/11 Truth. "Selon le gouvernement, le 11 septembre est "l'événement pivot du 21e siècle". Alors il mérite évidemment d'être étudié... L'idée que les universités ne devraient pas étudier ces événements est absurde", a-t-il souligné.
M. Fetzer pense que le gouvernement des États-Unis veut empêcher qu'on fasse des recherches sur ces événements parce que la version officielle ne peut pas soutenir l'analyse. "Ce que le gouvernement nous a dit est juste si vous êtes prêts à croire en des choses impossibles. Ces vérités demandent qu'on viole des lois de la physique et de l'ingénierie qui ne peuvent être ni violées ni changées. Sachant ce que nous savons maintenant, ce sont ceux qui continuent à croire en la version du gouvernement, et non pas ceux qui la critiquent, qui sont les personnes dont les croyances ne peuvent être justifiées ni par la logique ni par les faits", explique-t-il.
Il cite le FBI qui a admis récemment qu'il n'y a pas de preuves reliant Osama ben Laden au 11 septembre. George Bush a aussi admis que Saddam Hussein n'avait rien à voir avec le 11 septembre non plus. "On nous a donné des raisons pour aller en guerre", a-t-il dit. "Si le gouvernement a menti à ce sujet, nous savons déjà qu'il a aussi menti au sujet du 11 septembre."
Le 22 juin 2006, sur la chaîne FOX News, James Fetzer intervient brièvement dans l’émission "Hannity and Colmes". Face à ses deux interlocuteurs, dont le colonel retraité Oliver North, qui tentent d’occulter les questions (et donc les réponses) essentielles, M. Fetzer ne se laisse pas déstabiliser.
Nicole Nepton
Pour en savoir plus :
Attaques du 11 septembre : les sources de Nicolas Abesdris, membre des Scholars for Truth & Justice
L’effondrement des bâtiments 1, 2 et 7 du World Trade Center, chapitre 6 de La terreur fabriquée, made in USA, Webster G. Tarpley, Éditions Demi-Lune, 09.2006
Le rapport de la "commission d’enquête" présidentielle passé au crible : 115 mensonges sur les attentats du 11 septembre, David Ray Griffin, 03.10.2006
Vidéo : September Eleventh; Should the truth be revealed or concealed?, une conférence de David Ray Griffin présentée à Copenhague le 14.09.2006
The hidden story of Building 7: the Collapse of WTC Building 7
Site d’information sur les attentats du 11 septembre 2001. Inclut des vidéos en français ou sous-titrés en français
The Complete Terror Timeline du Center for Cooperative Research
Pages reliées :
U.N. Official Calls for Study Of Neocons' Role in 9/11, The Sun, 10.04.2008
Le principal parti d’opposition japonais remet en cause la version officielle du 11 septembre 2001, 19.01.2008
États-Unis : La fosse aux mensonges, Radio-Canada, 23.01.2008
Ground Zero : une farce cruelle, Richard Hétu, 24.10.2006
Le 11 septembre nous a grillé la cervelle, Marco D'Eramo, 13.09.2006
Un sergent de l’US Army risque la cour martiale pour avoir mis en doute la version officielle du 11 septembre, Cédric Housez, 01.09.2006
Le 11 septembre était-il un travail d’initié?, Kim Bredesen, Le Monde diplomatique (édition norvégienne), 22.08.2006
À propos du 11 septembre, de quel complot parlons-nous?, Giulietto Chiesa, 02.06.2006
9-11 Loose Change : le film qu'aurait dû faire Michael Moore... avec 2000$, Bruno Guglielminetti, 20.03.2006
Général Léonide Ivashov : Le terrorisme international n'existe pas, Jeff Rense Program, 23.01.2006
Un ancien agent du MI5, explique que le 11 septembre était un coup monté de l'intérieur, Prison Planet, 27.06.2005
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