par la FQPN
La Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN) salue la décision du ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Yves Bolduc, de retirer l’avortement des interventions médicales incluses dans la loi 34. En bout de ligne, la controverse des dernières semaines se sera soldée par une bonne nouvelle. Mais il demeure déplorable de constater qu’il aura fallu un tollé médiatique pour faire entendre raison au ministre et que ce dernier fasse preuve de jugement dans ce dossier.
Déjà, en 2006, la FQPN s’était inquiétée de l’inclusion de l’avortement dans le règlement lié à la loi 33. En 2008, le Conseil du statut de la femme, dans son état des lieux sur l’avortement, avait sonné l’alarme sur les conséquences possibles de l’inclusion de l’avortement dans cette loi. En avril 2009, nous avions réclamé que les trois centres communautaires de santé des femmes soient retirés de la loi 34. La vaste mobilisation politique, initiée par le Centre de santé des femmes de Montréal, a mené à leur exclusion de ce projet de loi, une belle victoire. Nous avions également réclamé de la part du ministre que l’avortement soit retiré du règlement lié aux lois 33 et 34. Ces démarches ont été l’objet d’une campagne de lettres appuyée par plus d’une vingtaine de groupes de femmes, groupes communautaires en santé, organisations syndicales, centres de femmes et individues.