Sur l'Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l'Union européenne - Canada-European Union: Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) - une très pertinente vidéo de l'Operation Maple, quoique je me passerais bien de leur "Take Canada Back!" et voici pourquoi.
Dans cette entrevue que CIBL diffusait le 21 juin, Catherine Caron d'Attac-Québec parle de l'Accord économique et commercial global (AÉCG) de façon claire. Ajoutons-y cette dernière nouvelle, mauvaise comme d'habitude. Selon un nouveau document confidentiel daté du 5 juin 2013 dont le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC) a obtenu copie, le Canada semble prêt à tout pour conclure les négociations de l’AÉCG. Il s’apprête à céder aux demandes de l’Union européenne dans plusieurs domaines encore en litige. Et le Québec le laisse faire, voire se fait complice de concessions de dernière minute.
Dans cet extrait de l'émission de radio C'est fou la ville diffusée le 29 juin sur les ondes de la Première chaîne de Radio-Canada, l'anthropologue, écrivain, conférencier et animateur Serge Bouchard annonce sa candidature à la mairie de Montréal. Il veut reconstruire Montréal en renversant le poids de l'injustice de l’Est vers l’Ouest de la Ville i.e. en déménageant les misères de l'Est vers l'Ouest (dépotoirs, prisons, faire aboutir le pipeline à Westmount ou à Outremont) pour aménager des parcs dans l'Est tout en le rendant plus écologique. Pour M. Bouchard, Montréal doit renaître dans la justice et les grands projets à partir de l'Est justement refait.
Alter-Échos a réalisé cette vidéo sur Détroit et ses habitant-es qui prétendent réinventer leur ville à partir de l'autosuffisance alimentaire. Plus de 16 000 résident-es s'investissent dans 1 300 jardins. Leurs motivations sont diverses : cultiver pour survivre, nourrir les plus pauvres, avoir accès à de la nourriture saine, recréer du lien social ou développer une activité économique locale. N'ayant pas d'autre choix que de créer des alternatives, les gens de Détroit sont en train de façonner une société post-industrielle.
Cette capsule de l'IRIS introduit une série de vidéos qui présentent une nouvelle lecture du néolibéralisme afin de mieux comprendre les liens entre ce courant idéologique et la marchandisation des services publics et du territoire québécois. Nous comprenons souvent le néolibéralisme comme une entreprise de démantèlement de l’État et comme une série d’attaques envers les acquis sociaux. Et s'il consistait d’abord en une stratégie de transformation de l’État de sorte qu'il bouleverse notre rapport au monde afin que chacun-e se le représente uniquement dans les termes de la concurrence et de la liberté, elle-même comprise en tant que liberté du marché?
La gratuité scolaire, quelle idée de fou! Le Québec n'en a pas les moyens et, de toute façon, c'est normal de payer ses études universitaires quand on s'enrichit grâce à son diplôme. Ah oui? Ce clip de l'AFPC-Québec montre le revers de la médaille, chiffres à l'appui.
Dans cette vidéo, Simon Tremblay-Pepin, chercheur à l'IRIS, s'attaque au mythe selon lequel le gel des frais de scolarité ou la gratuité seraient impossibles à réaliser (et à quelques autres ici). Et voici comment on pourrait financer la gratuité scolaire selon l'Association pour une solidarité syndicale étudiante.
Dans cette très pertinente chronique, Josée Legault affirme que, « contrairement à ce qu’en disent certains, la gratuité scolaire n’est PAS une idée radicale ou extrémiste. Au contraire. Plusieurs intellectuels renommés l’appuient d’ailleurs comme un objectif réaliste et réalisable. Elle faisait même partie du projet de société qui émergeait au Québec lors de la Révolution tranquille.
En passant, dans son livre fraîchement paru chez Boréal – « Une idée de l’université » -, le philosophe Michel Seymour en fait une démonstration étayée. Le gel étant une voie de passage souhaitée vers cette même gratuité scolaire.
Le 29 janvier était lancée la webtélé [VRe] qui veut mettre en lumière les femmes et les enjeux qui les touchent. Financée par la Table jeunesse Outaouais, [VRe] (« vrai » en alphabet phonétique) explorera ce qui freine encore la réalisation du plein potentiel des femmes tout en présentant des pistes de solutions. On y parlera de médias, de pouvoir, des arts, des technologies, d'argent et de politique tout en alimentant un site web. [VRe] compte dénoncer les inégalités persistantes et inspirer les femmes à passer l'action. Loin des stéréotypes, la webtélé compte proposer des modèles féminins positifs et constituer une vitrine pour aider les jeunes femmes à prendre conscience de leurs forces et de leur capacité d'agir.
L’Accord économique commercial et global avec l’Europe (AÉCG) est une nouvelle génération de traités de libre-échange entre pays du Nord. Les visées de cet accord, qui serait le plus ambitieux jamais négocié par le Canada, vont non seulement plus loin que l’ALÉNA, mais elles sont aussi plus préoccupantes : pour la première fois, on négocie des domaines entiers relevant de la juridiction des provinces et des pouvoirs municipaux qui représentent des services publics majeurs. Selon la dernière version du texte de l’accord, rendue accessible grâce à une fuite, les services en matière de santé, d’éducation, d’électricité, de télécommunications, d’eau potable, de culture, et les marchés publics qui y sont associés, font l’objet de tractations.
Plus que de chercher un plus grand accès aux marchés européens, encore moins de créer de l’emploi ici, les promoteurs de l’AÉCG ne visent qu’à attirer les capitaux étrangers et donner libre accès à nos ressources aux puissantes multinationales européennes. À quel prix? Pour en savoir plus, consultez cet argumentaire du Réseau québécois sur l'intégration continentale.
Écoutez aussi cette chronique sur les itinérant-es issus de l'immigration et lisez ce petit billet sur l’itinérance inuite. Plus d'infos et de propositions sur le site du RAPSIM.